vendredi 8 avril 2016

Les thèmes du "Petit Journal", les grâces

Les thèmes du "Petit Journal"

Les grâces


Voici quelques passages du "Petit Journal" de sainte Faustine, pour vous montrer la grande miséricorde de Jésus.
Je vous recommande ce merveilleux livre. On peut l'acheter dans les librairies religieuses.
Il existe en deux formats.

  La miséricorde divine
                                                (Version livre de poche)

- Et moi, j'accorde des grâces particulières aux âmes pour lesquelles tu intercèdes auprès de moi. (599)

- Sache mon enfant, qu'à cause de toi, j'accorde des grâces à tous ceux qui sont aux environs, mais tu dois me remercier pour eux car ils ne me remercient pas des bienfaits que je leur accorde ; à cause de ta gratitude, je vais continuer à les bénir. (719)

- Les grâces que je t'accorde ne sont pas seulement pour toi, mais pour un grand nombre d'âmes... Et dans ton cœur est ma demeure perpétuelle. Malgré la misère que tu es, je m'unis à toi et je prends ta misère et je te donne ma miséricorde ; en chaque âme j'accomplis l'œuvre de ma miséricorde et plus le pécheur est grand, plus il a droit à ma miséricorde. Sur chaque œuvre de mes mains est gravée ma miséricorde. Qui a confiance en ma miséricorde ne périra pas, car toutes ses affaires sont miennes et ses ennemis se briseront à mes pieds. (723)

- C'est une chose étrange, que bien qu'éprouvant cette union avec Dieu, l'âme ne sait ni la décrire exactement, ni la définir, et cependant quand elle rencontre une âme semblable, elles se comprennent étrangement l'une l'autre dans ces choses, sans beaucoup se parler. L'âme unie de cette manière à Dieu reconnaît facilement une âme semblable à elle, quoique celle-ci ne lui ait pas découvert son état intérieur, mais ait parlé tout simplement avec elle ; c'est comme une parenté spirituelle. Les âmes unies de telle façon à Dieu ne sont pas nombreuses, moins qu'on ne le pense.
J'ai remarqué que Dieu accorde cette grâce aux âmes dans deux buts : le premier, c'est quand l'âme doit accomplir une grande œuvre qui humainement parlant dépasse absolument ses forces.
Dans le second cas, j'ai remarqué que Dieu l'accorde pour conduire et tranquiliser ces âmes, quoique le Seigneur puisse accorder cette grâce, comme il Lui plaît et à qui il Lui plaît. Cependant j'ai remarqué cette grâce chez trois prêtres. L'un deux est un prêtre séculier, les deux autres des prêtres réguliers ; et deux religieuses, mais pas au même degré.
Quant à moi, j'ai reçu cette grâce pour la première fois et pendant un moment très court à l'âge de dix-huit ans, durant l'octave de la Fête-Dieu, pendant les vêpres, quand je fis au Seigneur Jésus le vœu de chasteté perpétuelle. Je vivais encore dans le monde, mais je devais bientôt entrer au couvent. Cette grâce dura un moment très court, mais la force de cette grâce est grande. Après cela, il y eut un long intervalle. Je recevais, il est vrai, durant cet intervalle beaucoup de grâces, mais elles étaient d'un autre ordre. C'était une période d'épreuves et de purification. Ces épreuves étaient si douloureuses que mon âme ressentit un complet délaissement de la part de Dieu et fut plongée dans de grandes ténèbres. Je remarquai et je compris que personne ne saurait me conduire hors de cette tourmente, ni me comprendre. Il y eut des moments, où mon âme fut plongée dans le désespoir, une fois durant une demi-heure, l'autre, trois quarts d'heure. Quant aux grâces, je ne puis en décrire exactement la grandeur, de même en ce qui concerne les épreuves divines, même si j'utilisais je ne sais quelles paroles, tout n'en est qu'un pâle reflet. Cependant, de même que le Seigneur m'a plongée dans les tourments, ainsi m'en a-t-il fait sortir. Cela a cependant duré plusieurs années, et à nouveau j'ai reçu cette exceptionnelle grâce d'union qui dure jusqu'à présent. Cependant, dans cette seconde union, il y eut aussi quelques courtes interruptions. Mais maintenant, depuis un certain temps, je n'éprouve plus aucune interruption, mais je me plonge de plus en plus profondément en Dieu. La grande lumière, dont est illuminée la raison permet de connaître la grandeur de Dieu, non que je puisse reconnaître un par un Ses attributs comme autrefois, non -ici c'est différent : en un moment je reconnais toute l'Essence de Dieu.
L'âme au même moment, sombre tout entière en Lui et éprouve un bonheur aussi grand que celui des élus dans le ciel. Quoique les élus dans le ciel voient Dieu face à face et soient complètement heureux, complètement -cependant leur connaissance de Dieu n'est pas égale, Dieu me l'a fait connaître. Cette plus profonde connaissance commence ici sur terre par la grâce, mais dépend aussi  en grande partie de notre fidélité à cette grâce. Cependant l'âme qui éprouve cette grâce inconcevable de l'union, ne peut pas dire qu'elle voit Dieu face à face, ici aussi il reste le voile ténu de la foi, mais tellement ténu que l'âme peut dire -elle voit Dieu et elle parle avec Lui. Elle est divinisée. Dieu laisse voir à l'âme à quel point Il l'aime, et l'âme voit que des âmes meilleures et plus saintes qu'elle n'ont pas reçu cette grâce, et à cause de cela un saint étonnement s'empare d'elle et l'entretient dans une profonde humilité, la plongeant dans son néant et dans une sainte stupéfaction, et plus elle s'abaisse et plus étroitement Dieu S'unit à elle, et s'abaisse vers elle. L'âme à ce moment-là est pour ainsi dire cachée, ses sens sont inertes, à un moment donné, elle reconnaît Dieu et sombre en Lui. Elle reconnaît toute la profondeur de l'inconcevable, et plus cette connaissance est profonde, plus ardemment l'âme Le désire.
La réciprocité de l'âme avec Dieu est grande. Quand l'âme sort de sa retraite, ses sens goûtent quelque peu aux délices qu'elle a éprouvés, cependant ceci aussi est une grande grâce de Dieu, mais elle n'est pas purement spirituelle ; au début les sens n'y participent pas. Chaque grâce donne à l'âme force et vigueur pour l'action, courage pour la souffrance. L'âme sait bien ce que Dieu veut d'elle et elle remplit Sa sainte volonté, malgré les contrariétés. Cependant, l'âme ne peut pas agir seule en ces choses, elle doit suivre le conseil d'un confesseur éclairé, car autrement elle peut errer ou bien n'en retirer aucun profit. (768 à 773)

- Je désire me donner aux âmes et les emplir de mon amour, mais il y a peu d'âmes qui voudraient recevoir toutes les grâces que mon amour leur a destinées. Ma grâce ne se perd pas ; si l'âme à laquelle elle est destinée ne la reçoit pas, c'est une autre âme qui la prend. (1017)

- J'ai fait une heure d'adoration en reconnaissance pur toutes les grâces qui m'ont été octroyées et pour toute ma maladie ; la maladie est également une grande grâce. J'ai été malade quatre mois durant, mais je ne me souviens pas d'avoir perdu une seule minute, tout fut pour Dieu et pour les âmes, partout je désire Lui être fidèle. (1062)

- J'ai eu aujourd'hui une grande peine par une certaine personne, c'est-à-dire par une personne laïque. Cette personne sur la base d'un seul fait véridique, a raconté bien des choses inventées et comme on a pris toutes ces choses comme véritables et qu'on les a répétées par toute la maison, lorsque cela arriva à mes oreilles, j'en ai eu le cœur serré -comment peut-on ainsi abuser de la bonté d'autrui ? J'ai décidé cependant de ne pas dire un mot pour ma défense et de témoigner encore plus de bonté envers cette personne. Mais je me suis aperçue que j'avais trop peu de forces pour supporter ceci avec calme, car cela se prolongea des semaines durant. Lorsque je vis que l'orage s'amoncelait et que le vent commençait à jeter du sable dans les yeux, je suis allée devant le Très Saint Sacrement et j'ai dit au Seigneur Jésus, je Te prie de me donner la force de Ta grâce auxiliatrice, car je sens que je n'y arriverais pas dans cette lutte. Protège-moi de Ta poitrine. (1150)
















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