Les thèmes du "Petit Journal"
La souffrance
Voici quelques passages du "Petit Journal" de sainte Faustine, pour vous montrer la grande miséricorde de Jésus.
Je vous recommande ce merveilleux livre. On peut l'acheter dans les librairies religieuses.
Il existe en deux formats.
(Version livre de poche)
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Mon enfant, tu me plais le plus par la souffrance. Dans tes souffrances
physiques ou morales, ne cherche pas, ma fille, de compassion auprès
des créatures. Je veux que le parfum de tes souffrances soit pur et sans
mélange. J'exige que tu te détaches, non seulement des créatures, mais
aussi de toi-même. Ma fille, je veux me désaltérer à l'amour de ton
cœur, un amour pur, virginal, immaculé et sans aucune ombre. Plus tu
aimeras la souffrance, ma fille, plus pur sera ton amour envers moi.
-
Ma volonté ne s'est pas encore totalement accomplie en toi, tu resteras
encore sur terre, mais pas longtemps. Ta confiance me plaît beaucoup,
mais que ton amour soit plus ardent. Le pur amour donne à l'âme de la
force dans l'agonie même. Quand j'agonisais sur la croix, je ne pensais
pas à moi, mais aux pauvres pécheurs et je priais mon Père pour eux. Je
veux que tes derniers instants aussi soient semblables aux miens sur la
croix. Il n'y a qu'un prix par lequel on rachète les âmes - et c'est la
souffrance unie à ma souffrance sur la croix. L'amour pur comprend ces
paroles, mais l'amour charnel ne les comprend jamais. (324)
-
La souffrance est le plus grand trésor sur cette terre -elle purifie
l'âme. C'est dans la souffrance que nous reconnaissons qui est notre
véritable ami. L'amour véritable se mesure avec le thermomètre des
souffrances.
Jésus,
je Te remercie pour les petites croix quotidiennes, pour les
contrariétés dans mes desseins, pour les peines de la vie commune, pour
la mauvaise interprétation de mes intentions, pour les humiliations
infligées par autrui, pour la manière revêche de nous traiter, pour les
faux soupçons, pour ma faible santé, pour l'épuisement de mes forces,
pour le sacrifice de ma propre volonté, pour l'anéantissement de
moi-même, pour la désapprobation en tout, pour le dérangement de tous
mes plans.
Je
te remercie, Jésus, pour les souffrances intérieures, pur les
sécheresses de l'esprit, pour les frayeurs, les peurs et les
incertitudes, pour les ténèbres et la profonde nuit intérieure, pour les
tentations et les diverses épreuves, pour les tourments qu'il m'est
difficile d'exprimer, surtout pour ceux dans lesquels personne ne nous
comprendra, pour l'heure de la mort, pour son dur combat, pour toute son
amertume.
Je
te remercie Jésus, Toi qui as d'abord bu ce calice d'amertume avant de
me le rendre adouci. Voilà que j'ai appliqué mes lèvres à ce calice de
Ta sainte volonté, qu'il me soit fait selon Ton bon plaisir, et qu'il
advienne de moi selon ce que Ta sagesse a prévu avant les siècles. Je
désire vider... (343)
-
Ma fille, pourquoi pleures-tu, c'est toi-même qui t'es offerte à ces
souffrances ; sache que ce n'est qu'une petite partie de ce que tu as
accepté pour cette âme. Il souffre bien plus encore. (596)
-
A ce moment je vis aussi une certaine personne et en partie l'état de
son âme et les grandes épreuves que Dieu envoyait à cette âme ; ses
souffrances affectaient son esprit et sous une forme tellement aiguë que
j'eus pitié d'elle et je dis au Seigneur : Pourquoi agis-Tu ainsi avec
lui ? Et le Seigneur me répondit : Pour sa triple couronne
-mais le Seigneur me fit aussi connaître quelle gloire inconcevable
attend l'âme qui ressemble à Jésus souffrant, ici-bas sur terre : cette
âme ressemblera au Christ dans Sa gloire. Le Père céleste glorifiera et
reconnaîtra nos âmes dans la mesure où Il verra en nous la ressemblance
avec son Fils.
J'ai
bien compris que cette ressemblance à Jésus nous est donnée ici-bas sur
terre. Je vois des âmes pures et innocentes sur lesquelles Dieu exerce
Sa justice, et ces âmes sont des victimes qui soutiennent le monde et
qui complètent ce qui manquait à la passion de Jésus ; ces âmes ne sont
pas nombreuses. Je me réjouit énormément que Dieu m'ait permis de
connaître de telles âmes. (604)
Ô
Sainte Trinité, Dieu éternel, je Te remercie de m'avoir fait connaître
la grandeur et les divers degrés de gloire qui différencient les âmes.
Oh ! quelle grande différence y-a-t-il entre deux degrés de profonde
connaissance de Dieu. Oh ! si les âmes pouvaient le savoir. Ô mon Dieu
si je pouvais en gagner un de plus, je supporterais volontiers toutes
les souffrances que tous les martyrs ont endurées. Vraiment tous ces
supplices ne me paraissent rien en comparaison de la gloire qui nous
attend durant toute l'éternité. Ô Seigneur, plonge mon âme dans l'océan
de Ta divinité et accorde-moi la grâce de mieux Te connaître, car plus
je Te connais, plus ardemment je Te désire et plus mon amour pour Toi
s'accroît ; je sens dans mon âme un abîme insondable que Dieu seul
remplit ; je me dissous en Lui comme une goutte dans l'océan ; le
Seigneur S'est abaissé vers ma misère comme un rayon de soleil vers une
terre déserte et rocailleuse, et pourtant sous l'influence de Ses
rayons, mon âme s'est couverte de verdure, de fleurs et de fruits, et
elle est devenue un beau jardin pour Son repos. (605)
-
Ma volonté n'est pas encore tout à fait accomplie en toi, tu vas encore
beaucoup souffrir, mais je suis avec toi, n'aie pas peur. (675)
-
Quand je reçus pour la première fois ces souffrances ce fut ainsi :
après les vœux annuels un certain jour, pendant la prière, je vis une
grande clarté, de cette clarté sortirent des rayons qui m'enveloppèrent
et soudain je sentis une terrible douleur dans les mains, les pieds, le
côté et les épines de la couronne d'épines. Je sentais ces souffrances
pendant la sainte messe les vendredis, mais c'était un très court
moment. Cela se répéta pendant quelques vendredis, et ensuite je
n'éprouvais plus aucune souffrance jusqu'au moment présent, c'est-à-dire
la fin du mois de septembre de cette année. Pendant cette maladie,
durant la sainte messe le vendredi, j'ai senti que les mêmes souffrances
me transperçaient ; et ceci se répète chaque vendredi, et parfois aussi
au contact d'une âme qui n'est pas en état de grâce. Quoique cela soit
rare et que cette souffrance dure très peu de temps, cependant elle est
terrible et sans une grâce spéciale de Dieu, je ne la supporterais pas,
et à l'extérieur, je n'ai aucun signe de ces souffrances. Ce qui viendra
encore -je le sais. Tout cela pour les âmes. (759)
- Quoiqu'il ne soit pas facile de vivre en continuelle agonie,
D'être clouée à la croix des diverses douleurs,
Pourtant je m'enflamme d'amour en aimant,
Et comme un Séraphin, j'aime Dieu, bien que je sois faiblesse.
Oh ! grande est l'âme qui parmi les souffrances,
Se tient fidèlement auprès de Dieu et accomplit Sa volonté,
Et sous les plus grands arcs en ciel et orages elle est sans consolation,
Car le pur amour de Dieu adoucit sa destinée.
Ce n'est pas grand chose d'aimer Dieu dans le bien-être
Et de Le remercier quand tout va bien,
Mais L'adorer parmi les plus grandes contrariétés,
Et l'aimer pour Lui seul et mettre en Lui sa confiance.
Lorsque l'âme séjourne dans les ombres de Gethsémani
Et seule dans la douleur de l'amertume,
Elle monte vers les hauteurs de Jésus,
Et quoiqu'elle boive constamment l'amertume - elle n'est pas triste.
Quand l'âme accomplit la volonté de Dieu Très-Haut
Fût-ce au milieu de constants supplices et tourments,
Ayant trempé les lèvres au calice qui lui est présenté,
Elle devient puissante et rien ne l'émeut.
Quoique tourmentée, elle répète : que Ta volonté soit faite,
Elle attend patiemment le moment où elle sera transfigurée,
Car dans les plus grandes ténèbres, elle entend la voix de Jésus : tu es à moi.
Elle connaîtra cela pleinement lorsque le voile tombera. (995)
-
Je désire, je désire le salut des âmes ; aide-moi, ma fille, à sauver
les âmes. Joins tes souffrances à ma passion et offre-les au Père
céleste pour les pécheurs. (1032)
-
Jeudi Saint. Durant la sainte messe j'ai vu le Seigneur qui m'a dit :
Mets ta tête sur ma poitrine et repose-toi. Le Seigneur m'a étreinte sur
Son Cœur et m'a dit : Je vais te donner une parcelle de ma passion,
mais n'aie pas peur, sois vaillante, ne cherche pas de soulagement, mais
accepte tout en t'abandonnant à ma volonté. (1053)
-
J'ai prié jusqu'à onze heures, à onze heures le Seigneur m'a dit : Va
t'allonger et prendre du repos, je t'ai fait vivre en trois heures ce
que j'ai souffert toute une nuit. Et je me suis immédiatement mise au
lit. (1054)
-
Mon Jésus, soutiens-moi lorsque viendront les jours difficiles et
sombres, les jours d'adversités, les jours d'épreuves, lorsque la
souffrance et la lassitude commenceront à écraser mon corps et mon âme.
Soutiens-moi, Jésus, donne-moi la force de supporter la souffrance.
Veille sur ma bouche, afin qu'il n'en sorte aucun mot de plainte adressé
aux créatures. Toute mon espérance - c'est Ton Cœur très
miséricordieux, je n'ai rien pour ma défense si ce n'est Ta miséricorde,
en elle toute ma confiance. (1065)
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Jésus : Enfant, cela est vrai, tout cela est souffrance, mais il n'y a
pas d'autre chemin pour aller au ciel que le chemin de la croix. Je l'ai
emprunté moi-même le premier. Sache que c'est là le chemin le plus cour
et le plus sûr. (1487)
-
Il est des moments où Lui-même permet de terribles souffrances ; et il y
a aussi des moments où Il ne permet de souffrir et éloigne tout ce qui
pourrait attrister l'âme. Telles sont Ses voies insondables et
incompréhensibles pour nous ; à nous de nous soumettre toujours à Sa
sainte volonté. Il y a des mystères que la raison humaine n'approfondira
jamais ici sur terre, l'éternité nous les dévoilera. (1656)
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